Entreprises pharmaceutiques

Big Pharma, le pacte secret qui coûte aux Italiens 600 millions de plus

Big Pharma, le pacte secret qui coûte aux Italiens 600 millions de plus

L'Autorité de la concurrence a mené une longue enquête sur Roche et Novartis, révélée par l'hebdomadaire. Les deux ont conclu un accord, basé sur des plans de désinformation et le sabotage d'études indépendantes, pour privilégier un médicament coûteux au détriment d'un produit peu coûteux, mais efficace

Un accord entre big pharma favoriser un médicament cher aux dépens d'un autre low cost, cependant efficace. Un pacte secret signé entre Roche e Novartis, seulement apparemment concurrents, qui ont coûté al Système national de santéet donc aux contribuables italiens, 600 millions d'euros de plus. Le révéler est espresso, aujourd'hui en kiosque, sur la base d'une longue enquête deAutorité de la concurrence dirigé par Jean Pitruzzella. Les deux industries «rivales» se sont rapprochées pour pousser le médicament le plus cher (1.400 XNUMX euros) et jeter un mauvais éclairage sur ce low cost (15 euro). 

Ils ont partagé des stratégies de marché, élaborant de vrais plans désinformation, "Sabotage" études scientifiques indépendantes, payer les médecins et leader d'opinion d'imposer le médicament le plus cher. Le pacte émerge d'emails et de rencontres entre les deux grandes pharma, découverts grâce à un blitz effectué en octobre dernier dans les bureaux des deux bureaux italiens.

Roche produit leAvastin; Novartis le plus cher Lucentis. Avastin a été développé pour différentes thérapies, bien qu'il se soit avéré par la suite bien fonctionner soins ophtalmiques. Ainsi pour stopper sa propagation, les risques liés à l'utilisation ophtalmologique ont été soulignés, permettant à Lucentis de dominer le marché. Le produit le moins cher a été exclu de la liste de ceux remboursables depuis Service national de santé. Que gagne Roche? Tout d'abord, les deux médicaments sont un brevet de Génértech, contrôlé par Roche ces poches redevance. En outre, écrit l'Autorité, «la participation importante détenue par Novartis dans Roche (plus de 33%) signifie que la première a un double intérêt à protéger les ventes de Lucentis, d'où non seulement les avantages directs en termes de son chiffre d'affaires, mais aussi indirectement du fait de cette co-participation dans le groupe Roche-Genentech ".

L'enquête menée parAntitrust montre clairement une stratégie partagée entre le haut des deux entreprises, prouvée par des centaines de courriels saisis lors d'un blitz en octobre dernier: de la correspondance émerge des échanges d'informations et des rencontres à partir de 2011 qui configurent un scénario de collusion. L'accord hypothétique aurait soulevé i Costi pour le service national de santé. L'Autorité estime que l'achat de Lucentis il s'est traduit par une hausse des coûts de 45 millions d'euros en 2012, entre 300 et 400 millions l'an dernier et pourrait aller jusqu'à 600 en 2014.

Roche et Novartis se sont défendus contre les accusations affirmant que Avastin e Lucentis sont différents et le choix de développer les deux produits, ainsi que de ne pas exiger d'enregistrement pour les utilisations ophtalmiques de Avastin, a été prise unilatéralement par Roche. Les deux groupes affirment s'être limités au respect de la loi, notamment en ce qui concerne les obligations de déclaration des risques d'un médicament.


source: www.ilfattoquotidiano.it

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